Siemens ET6..EE11 Bedienungsanleitung Seite 20

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- 20 - ZUSAMMENFASSUNG, SUMMARY, RÉSUMÉ
Anciens sites miniers et industriels
Les travaux d'assainissement que la société Wismut GmbH est en train d'effectuer dans l'ancienne région d'extraction
de
minerais d'uranium en Saxe et Thuringe occasionnent la présence de radionucléides de la chaîne de désintégration
de l'uranium/du radium dans l'air et dans les eaux. Ces radionucléides sont rejetés dans l'environnement avec l'autori-
sation des autorités compétentes. Ce n'est qu'à proximité immédiate des installations minières que les activités miniè-
res causent des concentrations élevées de radon dans l'air au niveau du sol, le taux diminuant rapidement avec la dis-
tance. Globalement, les mesures réalisées font état de concentrations de radon supérieures à la moyenne dans les
r
égions uranifères mentionnées ci-dessus, mais les mêmes concentrations sont également observées dans des régi-
ons avec une géologie comparable. Elles sont donc apparemment d'origine naturelle. Les rejets liquides d'uranium, de
r
adium et de leurs produits de désintégration provenant des installations minières dans les régions uranifères n’ont au-
cune influence, ou seulement une influence négligeable sur le niveau naturel de ces radionucléides dans le milieu ré-
cepteur. Les rejets liquides et gazeux de substances radioactives (radon-222 et émetteurs alpha à vie longue, uranium
et
radium-226) provenant des mines souterraines dans la région où des travaux d’assainissement sont effectués par la
société Wismut varient selon les influences météorologiques et le progrès de l'assainissement, mais dans l'ensemble
ils présentent une tendance à la baisse.
Radon dans les bâtiments
La valeur moyenne annuelle de la concentration d'activité du radon dans les parties habitées des bâtiments s'élève à
50
Bq/m
3
en Allemagne, ce qui est équivalent à une dose efficace moyenne de 0,9 mSv par an. Les mesures effectuées
aux cours des dernières années ont mis en évidence des différences régionales considérables quant à l'exposition na-
turelle aux rayonnements, du fait des différentes concentrations de substances radioactives naturelles dans le sol et
da
ns l'air. La construction de bâtiments sur un terrain à teneur élevée en uranium et en radium et, dans une moindre
mesure, l'utilisation de matériaux de construction à teneur élevée en substances radioactives naturelles, provoquent
une augmentation de l'exposition aux rayonnements de la population, due à l'inhalation du radon et de ses produits de
filiation. Durant l’année sous revue, ont été poursuivies les études sur l’influence des activités minières et de ses résidus
sur la concentration de radon dans les bâtiments situés dans l’ouest des monts Métallifères et dans une région houillère
en Rhénanie du Nord-Westphalie. Des études épidémiologiques nationales et internationales ont été effectuées ces
dernières années afin d’estimer le risque que les expositions élevées aux produits de filiation du radon présentent pour
la santé de la population. Ces études montrent une augmentation significative du risque de cancer du poumon, qui
s’élève à environ 10% par 100 Bq/m
3
.
Substances radioactives contenues dans les matériaux de construction et les produits industriels
Des études récentes portant sur les concentrations des radionucléides naturelles radium-226, thorium-232 et potassi-
um-40 dans les matériaux de construction courants produits industriellement pour l'usage à l'intérieur des bâtiments
co
nfirment que la dose annuelle moyenne qu'ils provoquent s'élève à environ 0,3 mSv et qu'elle peut atteindre, dans
des cas exceptionnels, jusqu'à 1 mSv. Ceci est conforme à la norme de limitation de la radioexposition due aux maté-
riaux de construction reconnue au niveau européen. Les études ont aussi analysé le dégagement de radon-222 des
m
atériaux de construction minéraux, mais celui-ci s'est avéré comme étant généralement faible. Il en est de même des
pierres naturelles utilisées à l'intérieur des bâtiments. Les études ont révélé que, dans la plupart des cas, ce matériau
ne cause pas d’exposition élevée, même s’il est utilisé sur une surface étendue.
Essais nucléaires
De 1945 à 1980, un grand nombre d'essais nucléaires a été réalisé dans l'atmosphère ; depuis 1981, seuls des essais
nu
cléaires souterrains ont été effectués. En octobre 2006, un essai nucléaire souterrain a eu lieu en Corée du Nord.
Le 25 mai 2009, la République Populaire Démocratique de Corée a fait part d'un deuxième essai nucléaire souterrain
qu
i a été également enregistré par les dispositifs de mesure sismique du réseau de mesure international. Aucun
relâchement de radionucléides (ni isotopes xénon ni radionucléides liés aux particules) n'a été détecté dans ce contex-
te, ce qui indique un très bon confinement.
Le niveau général de radioactivité de l'environnement causé par les essais atmosphériques effectués par le passé a
co
nstamment baissé depuis le Traité interdisant les essais d'armes nucléaires de 1964. Actuellement, il représente une
contribution inférieure à 0,01 mSv par an à la radioexposition totale de l'homme.
Accident du réacteur de Tchernobyl
En avril 1986 le plus grave accident de réacteur constaté jusqu'à présent est survenu à la centrale nucléaire de Tcher-
nobyl. Dans les journées suivantes, une grande quantité de radionucléides a été dégagée dans l'atmosphère et s'est
r
épandue sur toute l'Europe. En Allemagne c'étaient surtout les régions du Sud qui ont souffert des retombées radio-
actives. La contamination en Cs-137 des sols y atteignait jusqu’à 100.000 Bq/m
2
.
En 2009, l'exposition aux rayonnements en conséquence de cet accident a continué à diminuer faiblement; la dose ef-
ficace moyenne était en dessous de 0,012 millisievert. Elle était ainsi largement inférieure à un pour cent de la radio-
exposition naturelle, et résultait d'environ 90% du rayonnement du sol dû au césium-137. Pour l’année 2009, la dose
ef
ficace moyenne due au radiocésium ingéré avec la nourriture est estimé à 0,001 millisievert. En Allemagne du Sud,
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